Si vous avez confiance en vous-même,
vous inspirerez confiance aux autres.
(Goethe)
Si vous avez confiance en vous-même,
vous inspirerez confiance aux autres.
(Goethe)
Film de Radu Mihaileanu sorti en 2009.
Posséder une petite bibliothèque, chaque année de plus en plus grande, est un rôle honorable dans l'histoire humaine. Il est du devoir d'un homme d'avoir des livres. Une bibliothèque n'est pas un luxe, mais une des nécessités de la vie. (Henry Ward Beecher)
Un matin, le khalife d'une grande ville vit accourir son premier vizir dans un état de vive agitation.
Il demanda les raisons de cette apparente inquiétude et le vizir lui dit :
– Je t'en supplie, laisse-moi quitter la ville aujourd'hui même.
– Pourquoi ?
– Ce matin, en traversant la place pour venir au palais, je me suis senti heurté à l'épaule. Je me suis retourné et j’ai vu la mort qui me regardait fixement.
– La mort ?
– Oui, la mort. Je l'ai bien reconnue, toute drapée de noir avec une écharpe rouge. Elle est ici, et elle me regardait pour me faire peur. Car elle me cherche, j'en suis sûr. Laisse-moi quitter la ville à l'instant même. Je prendrai mon meilleur cheval et je peux arriver ce soir à Samarkand.
– Était-ce vraiment la mort ? En es-tu sûr ?
– Totalement sûr. Je l'ai vue comme je te vois. Je suis sûr que c’était elle. Laisse-moi partir, je te le demande.
Le khalife, qui avait de l'affection pour son vizir, le laissa partir.
L'homme revint à sa demeure, sella le premier de ses chevaux et franchit au galop une des portes de la ville, en direction de Samarkand.
Un moment plus tard, le khalife, qu'une pensée secrète tourmentait, décida de se déguiser, comme il le faisait quelquefois, et de sortir de son palais.
Tout seul, il se rendit sur la grande place au milieu des bruits du marché, il chercha la mort des yeux et il l'aperçut, il la reconnut.
Le vizir ne s'était aucunement trompé. Il s'agissait bien de la mort, haute et maigre, de noir habillée, le visage à demi dissimulé sous une écharpe de coton rouge. Elle allait d'un groupe à l'autre dans le marché sans qu'on la remarquât, effleurant du doigt l'épaule d'un homme qui disposait son étalage, touchant le bras d'une femme chargée de menthe, évitant un enfant qui courait vers elle.
Le khalife se dirigea vers la mort.
Celle-ci le reconnut immédiatement, malgré son déguisement, et s'inclina en signe de respect.
– J'ai une question à te poser, lui dit le khalife, à voix basse.
– Je t'écoute.
– Mon premier vizir est un homme encore jeune, en pleine santé, efficace et honnête. Pourquoi ce matin, alors qu'il venait au palais, l'as-tu heurté et effrayé ? Pourquoi l'as-tu regardé d'un air menaçant ?
La mort parut légèrement surprise et répondit au khalife :
– Je ne voulais pas l'effrayer. Je ne l'ai pas regardé d'un air menaçant. Simplement, quand nous nous sommes heurtés, par hasard, dans la foule et que je l'ai reconnu, je n'ai pas pu cacher mon étonnement, qu'il a dû prendre pour une menace.
– Pourquoi cet étonnement ? demanda le khalife.
– Parce que, répondit la mort, je ne m'attendais pas à le voir ici. J'ai rendez-vous avec lui ce soir, à Samarkand.
(Farid ud-Dîn Attar, poète, mystique soufi de Perse, 1140-1230 environ)
La vie c’est gratuit je vais me resservir et tu devrais faire pareil
Moi je me couche avec le sourire et je dors sur mes deux oreilles
(Grand Corps Malade)
Lorsque nous étions réunis à table et que la soupière fumait, Maman disait parfois :
- Cessez un instant de boire et de parler.
Nous obéissions.
- Regardez-vous, disait-elle doucement.
Nous nous regardions, sans comprendre, amusés.
- C'est pour vous faire penser au bonheur, ajoutait-elle.
Nous n'avions plus envie de rire.
Une maison chaude, du pain sur la nappe, des coudes qui se touchent, voilà le bonheur, répétait-elle à table, puis le repas reprenait tranquillement.
Nous pensions au bonheur qui sortait des plats fumants qui nous attendait au soleil, dehors, et nous étions heureux.
Papa tournait la tête, comme nous, pour voir le bonheur jusque dans le fond du corridor, en riant, parce qu'il se sentait visé.
Il disait à ma mère : « Pourquoi tu nous y fais penser à ce bonheur ? »
Elle répondait : « Pour qu'il reste avec nous, le plus longtemps possible … »
(Félix Leclerc, Les pieds nus dans l'aube)
Josef Israels, Famille de paysans à table (1882)
Merci Amande douce !
... j'ai compris qu'en toutes circonstances, j'étais à la bonne place, au bon moment. Et alors, j'ai pu me relaxer.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle ... l'Estime de soi
... j'ai pu percevoir que mon anxiété et ma souffrance émotionnelle n'étaient rien d'autre qu'un signal quand je vais contre mes convictions.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle ... l'Authenticité
... j'ai cessé de vouloir une vie différente et j'ai commencé à voir que tout ce qui m'arrive contribue à ma croissance personnelle.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle ... la Maturité
... j'ai commencé à percevoir l'abus dans le fait de forcer une situation ou une personne dans le seul but d'obtenir ce que je veux, sachant très bien que ni la personne ni moi-même ne sommes prêts et que ce n'est pas le moment ...
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle ... le Respect
... j'ai commencé à me libérer de tout ce qui ne m'était pas salutaire : personnes, situations, tout ce qui baissait mon énergie.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle ... l'Amour propre
... j'ai cessé d'avoir peur du temps libre et j'ai arrêté de faire de grands plans, j'ai abandonné les mégaprojets du futur. Aujourd'hui, je fais ce qui est correct, ce que j'aime, quand ça me plaît et à mon rythme.
Aujourd'hui je sais que ça s'appelle ... la Simplicité
... j'ai cessé de chercher à toujours avoir raison, et je me suis rendu compte de toutes les fois où je me suis trompé.
Aujourd'hui j'ai découvert ... l’Humilité
... j'ai cessé de revivre le passé et de me préoccuper de l'avenir. Aujourd'hui, je vis au présent, là où toute la vie se passe.
Aujourd'hui je vis une seule journée à la fois. Et ça s'appelle ... la Plénitude
... j'ai compris que ma tête pouvait me tromper et me décevoir. Mais si je la mets au service de mon coeur, elle devient un allié très précieux.
Tout ceci est ... le Savoir vivre
Nous ne devons pas avoir peur de nous confronter, du chaos naissent les étoiles …
(Charlie Chaplin)
Merci James !
Si nous voulons trouver de la beauté sur notre route,
nous devons l’emporter en nous.
(R.W. Emerson)
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