Vous cherchez l’illumination, façon feu d’artifice ou son et lumière au château de Versailles. Vous rêvez au nirvana béat et absolu. Vous ne parlez que d’atteindre le satori comme si c’était une porte à franchir pour que tous les problèmes soient réglés à jamais. Mais si vous y prenez garde, vous pourrez vous rendre compte que l’on a des satori quotidiens : de petits satori [mimés avec un espace entre le pouce et l’index], de grands satori [les bras grands ouverts] ; en effet, tous les jours, à la suite d’une phrase entendue, d’une chose vue, d’un sourire, d’un événement particulier, vous passez par des prises de conscience : ce sont là des satori. (Taisen Deshimaru)
Quand tu danses, tu peux t'offrir le luxe d'être toi.
(Paulo Coelho)
« Quand les gens commencent à méditer ou à pratiquer une discipline spirituelle, ils pensent souvent qu’ils vont s’améliorer d’une façon ou d’une autre. Cette attitude représente une sorte d’agression subtile contre ce qu’ils sont réellement.
C’est un peu comme de dire : "Si je fais du jogging, je serai quelqu’un de bien mieux", "Si seulement je pouvais avoir une belle maison, je serais quelqu’un de bien mieux", "Si je pouvais méditer, m’apaiser, je serais une bien meilleure personne". […]
Or, il ne s’agit pas d’essayer de nous changer. La pratique de la méditation n’a pas pour but de nous rejeter de nous-même et de devenir meilleur. Son objet est de nous lier d’amitié avec la personne que nous sommes déjà. La pratique se fonde sur vous, moi, qui que nous soyons, maintenant, exactement, tels que nous sommes.»
(Pema Chödrön, Dire oui à la vie)
Avez-vous remarqué (ou pouvez-vous imaginer) à quel point on s’épanouit quand une personne nous aime complètement, profondément, totalement – exactement comme on est, sans essayer de nous changer ? Dans un climat aussi sain et aussi ensoleillé, on se déploie comme un nénuphar en une belle journée d’été.
Pourquoi serait-ce différent lorsque nous sommes la source de cet amour inconditionnel ? Pourquoi craignons-nous de stagner ou de nous transformer en mollusque en nous acceptant aussi profondément ?
Cela peut sembler drôle à dire, mais on n’a pas besoin de vouloir changer pour changer. Oh, on peut certainement décider de modifier certains de nos comportements, et obtenir le résultat désiré. Cela dit, les grandes transformations qui nous libèrent profondément ne peuvent être faites sur commande, par la simple force de notre volonté. C’est la vie qui s’en charge, de la même façon qu’elle se charge d’ouvrir les pétales des nénuphars sous le doux soleil d’été.
Ainsi, la plus grande chose que l’on peut faire pour devenir le meilleur de nous est simplement de nous détendre, de nous alléger, d’être bon envers nous-même, de faire la paix avec ce que l’on est – bref, de créer en nous le climat ensoleillé qui permet à notre essence de se déployer. Aussi bien intentionné semble-il, notre désir de se changer est souvent le plus grand obstacle au changement, paradoxalement, car il nous rend compact et fermé.
En fin de compte, on pourrait dire que le meilleur de nous n’est pas ce qu’on devient à force de vouloir se changer… C’est ce qu’on devient à force de s’aimer.
(Marie-Pier Charron)
Source : http://matinmagique.com/sp17.html
Merci Yasmine !
On se demande parfois si la vie a un sens...
et puis on rencontre des êtres qui donnent un sens à la vie.
(Brassaï)
Cesse de te vouloir autrement que tu n'es. Tes misères, tes peurs, tes défauts sont périssables. Ne leur accorde pas plus d'importance qu'aux nuages qui passent. Ils ne sont rien d'autre que cela. Des nuages.
Ne cherche pas la perfection.
Qui cherche la perfection se condamne à l'angoisse et la culpabilité perpétuelles.
(Henry Gougaud, Les sept plumes de l'aigle)
Merci Papillon bleu, j'ai apprécié ton clin d'oeil !
@bernardpivot1
La voyelle i ajoute toujours un peu de malice, de joie, de plaisir,
de gaieté, de liesse, de rire, d'optimisme aux mots qui la contiennent.
[On oublie le "i" de tristesse, alors ...]
La bravoure est encore la plus sûre des attitudes.
Les choses perdent de leur épouvante à être regardées en face.
(Alexandra David-Neel)
Bouche dont la douceur m'enchante doucement
Par la douce faveur d'un honnête sourire,
Bouche qui soupirant un amoureux martyre
Apaisez la douleur de mon cruel tourment !
Bouche, de tous mes maux le seul allégement,
Bouche qui respirez un gracieux zéphyr(e) :
Qui les plus éloquents surpassez à bien dire
A l'heure qu'il vous plaît de parler doctement ;
Bouche pleine de lys, de perles et de roses,
Bouche qui retenez toutes grâces encloses,
Bouche qui recelez tant de petits amours,
Par vos perfections, ô bouche sans pareille,
Je me perds de douceur, de crainte et de merveille
Dans vos ris, vos soupirs et vos sages discours.
Catherine Des Roches (1542-1587)
Antonio Canova, Psyché ranimée par le baiser de l’Amour
Merci, Agent 007, de nous faire découvrir cette poétesse du XVIème siècle !
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