"I have been working on the theme “metamorphosis” since 1994. They – my metamorphoses – have doubtlessly become a central theme to me, partly through the experience with my four children. Metamorphosis means to me: birth, puberty, casting of the skin, process, development, dying… to let the new grow out of the old."
Par un jour la Beauté et la Laideur se rencontrèrent sur le rivage d'une mer.
L'une dit à l'autre : "Allons nous baigner."
Elles se dénudèrent et plongèrent dans les flots. Quelque temps plus tard la Laideur retourna sur le rivage et porta les habits de la Beauté. Et la Laideur s'en alla ainsi parée.
Lorsque la Beauté sortit de l'eau et ne trouva pas ses propres vêtements, elle eut honte de se trouver nue ; aussi porta-t-elle les habits de la Laideur. Et la Beauté s'en alla ainsi désemparée.
Depuis ce jour, hommes et femmes les confondent.
Toutefois certains reconnaissent le vrai visage de la Beauté, malgré la disgrâce de ses habits. Et d'autres, le regard infaillible, parviennent à démasquer la Laideur.
Un professeur de méditation a demandé à ses étudiants de venir au prochain cours avec un sac de patates et un sac de plastique vide.
Tout au long du cours de méditation, le professeur a demandé à ses étudiants de méditer sur ceux et celles envers qui ils entretenaient des ressentiments, des envies, des jalousies, des rancoeurs, bref, envers ceux et celles à qui ils n’avaient pas pardonnés pour un geste du passé.
Puis, à la fin du cours, le professeur a demandé à chaque étudiant d’écrire le nom de ces personnes sur une patate et de transférer ces patates dans le sac vide.
Ensuite, ils devaient se faire la promesse que pour les 7 prochains jours, 24 heures sur 24, de ne jamais se séparer, peu importe les circonstances, de leur sac de patates.
Certaines personnes sont parties avec plus de 10 kilos de patates !
Peu importe le poids, jour et nuit, le sac de patates devait faire partie de leur vie. Au coucher, ils devaient le déposer sur la table de chevet, puis, le matin venu, le sac de patates devait être déposé à la porte de la douche, sur l’évier pendant qu’ils se brossaient les dents, ils devaient l’apporter au déjeuner, dans le métro, l’autobus, au bureau, sur l’heure du lunch, à des réunions, etc.
Après quelques jours, certaines patates étaient pourries tandis que d’autres avaient des racines longues de plusieurs centimètres. Juste traîner une patate dans sa bourse rendait certaines participantes totalement folles d’impatience de s’en débarrasser !
Au bout de 7 jours, les étudiants sont tous arrivés au cours de méditation plus tôt que d’habitude dans l’espoir de remettre rapidement leur sac de patates au professeur dans les plus brefs délais.
Pour chaque participant, cette expérience avait eu le même résultat : ils venaient tous de réaliser que de pardonner, ce n’est pas d’excuser l’autre mais, c’est se libérer soi-même !
Voyant, enfant, la lueur d'admiration, d'enthousiasme et d'amour
dans l'œil de nos proches, nous intégrons progressivement
ce miroir positif et apprenons ànous aimer.
(Guy Corneau)
Je consacre ma journée à l'Enfant en moi.
Je reconstruis mentalement l’image du petit garçon (ou de la petite fille) que j’étais à l’âge de cinq ans. J’imagine cette rencontre entre cet enfant et moi. Je me présente à lui. Je suis son futur et je vais l’emmener avec moi toute la journée.
Je le prends par la main, je lui raconte intérieurement ce que je fais et je reste conscient de sa présence à mon côté dans mes activités. Je lui fais des cadeaux, je m’offre un tour de manège, une sucette ou un gâteau et un nounours pour symboliser ce nouveau lien entre nous. Et surtout, je le regarde comme j’en aurais eu besoin pour apprendre à m’aimer. Plus jamais l’Enfant que j’étais ne sera seul.
(IsabelleFilliozat, L’Année du bonheur, 365 exercices de vie jour après jour)
Je vous entraîne dans un petit voyage vers tout ce que j'aime et qui, d'après
moi, rend la vie plus belle et plus douce ! Alors, suivez-moi sur mon chemin alicien ...
Nous sommes façonnés
par ce que nous aimons. (Goethe)