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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 17:03

 

Venez découvrir François, Daniel, Violette et les autres … une vingtaine de beaux portraits. 

A travers ces portraits mêlant vidéos, photos et sons, ce ne sont pas seulement des tranches de vie que l’on découvre, ce sont aussi des parcours choisis et tranchés qui s’affirment, enfin c’est la puissance de la proximité comme lien social qui se dévoile …
(Olivier Lambert et Thomas Salva)
 

C’est ici > http://paris-ile-de-france.france3.fr/brevesdetrottoirs 

Une fois dans le site, cliquez sur les points rouges et verts du plan de métro de Paris !



métro parisien
 

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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 17:00

 
J'apprécie la compagnie des gens quand ils sont exceptionnels … je ne parle pas ici de Q.I. ou de génie mais plutôt d'attitudes, de façons de s'exprimer, d'un sens de l'humour, de gaieté, de vitalité … et qui donne envie de passer du temps avec eux …
(Christine R.)

Depuis deux ans, Christine est l’auteur d’un très joli blog nommé « Emergence du cœur ».

Si vous voulez le découvrir, cliquez sur la petite fleur >


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16 janvier 2011 7 16 /01 /janvier /2011 14:02
 
 
 

 

Texte de l'humoriste, acteur et scénariste américain George Dennis CARLIN (1937-2008), écrit après le décès de son épouse, Brenda Hosbrook.

 

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 10:36

 

Le khalife Haroun-el-Rachid fit venir un jour un homme tout simple, dont on lui avait dit qu’il était un sage. 

Pour éprouver cette sagesse, le khalife lui posa cette question :

« On me dit que tu as de nombreux enfants. Veux-tu m’indiquer de ces enfants quel est ton préféré ? »
 

Et l’homme de répondre :

« Celui de mes enfants que je préfère, 
c’est le plus petit jusqu’à ce qu’il grandisse ; 
celui qui est loin, jusqu’à ce qu’il revienne ;
 
celui qui est malade, jusqu’à ce qu’il guérisse ;
 
celui qui est prisonnier, jusqu’à ce qu’il soit libéré;
 
celui qui est éprouvé, jusqu’à ce qu’il soit consolé. »

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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 10:25


André Comte-Sponville,  éditions Albin Michel


Philosopher pour tous, sans préparation, sans précaution, et dans la langue commune : tel était le pari d’Alain, dans ses célèbres Propos. Tel est celui d’André Comte-Sponville, dans les siens. La philosophie, pour lui, est le contraire d’une tour d’ivoire ; elle n’existe que dans le monde, que dans la société, et d’autant mieux qu’elle ne cesse de s’y confronter.
 

Présentation vidéo :

  

Extrait :

La fin du monde

 
LA FIN du monde entraînerait moins de morts et de souffrances que sa continuation. Cette idée, qui me paraît claire, passera pour un paradoxe ; c’est une première raison pour l’expliquer. Elle est apaisante : c’en est une deuxième. Tonique, voilà la troisième. C’est plus qu’il n’en faut pour penser !

Que la fin du monde entraîne moins de morts que sa continuation, c’est une évidence arithmétique : les quelque six milliards de vivants actuels mourront en effet dans les deux cas, à quoi il faut ajouter, si le monde continue, les milliards de vivants encore à naître, que leur naissance, si elle advient, vouera à une mort certaine. Dans un cas : 6 milliards de morts. Dans l’autre : 6 milliards + les milliards de naissances (et donc de morts) encore à venir. La continuation du monde, loin de diminuer le nombre de décès inévitables, l’augmente indéfiniment ; la fin du monde ne peut que réduire ce nombre, et c’est ce qu’il fallait d’abord démontrer.

Le même raisonnement, ou un raisonnement du même type, peut s’appliquer à la souffrance. Que nous mourions tous ensemble ou séparément, en bloc ou individuellement, cela ne change guère les données du problème : une agonie reste une agonie, et il en est peu d’agréables. On peut même penser qu’une mort collective serait, à certains égards, plus facile. Elle nous libérerait au moins de tout souci pour ceux qui restent (puisque, par hypothèse, il ne resterait personne) et de ce sentiment, si déchirant, d’injustice... Surtout, la souffrance s’arrêterait là, quand elle ne peut autrement que continuer. « Toute vie est douleur », disait le Bouddha. Seule la fin du monde peut mettre fin à la souffrance.

Cette idée me procure une certaine paix, annonçais-je, bien étrange et douce. L’étrangeté est ce qui paraît d’abord. Car cette fin du monde est aussi ce qu’on peut imaginer de pire, en un sens, puisqu’elle synthétise à peu près le détail de nos angoisses ou des dangers, souvent très réels, qui nous menacent. Tel craignait de mourir, tel autre de perdre un être cher, le troisième craignait pour son argent, le quatrième pour sa retraite ... Que le monde disparaisse, et les voilà tous confirmés dans leurs craintes : le premier meurt, le second perd toute sa famille, le troisième son argent, le quatrième sa retraite ... Et chacun d’entre nous serait simultanément ces quatre-là, et bien d’autres !

Donc : le pire. Et pourtant moins de souffrances qu’autrement, on l’a vu, puis plus de souffrance du tout ... De là, justement, la douceur et la paix. Que le pire soit au fond si peu à craindre, c’est une idée rassurante, qui remet nos petites misères à leur place. « Ce n’est pas la fin du monde », dit-on parfois pour se consoler d’un événement désagréable, et l’on a raison. Mais quelle paix, alors, pour qui a compris que la fin du monde elle-même ... Nous revoilà à mon commencement.

Donc, une idée claire et apaisante. Mais pourquoi tonique ? Pour ce paradoxe d’où j’étais parti, et que je peux maintenant éclaircir.

La fin du monde, disais-je, entraînerait moins de morts et de souffrances que sa continuation ; et pourtant elle est le pire, on l’a vu, de ce que nous pouvons craindre pour l’humanité. Qu’en conclure, sinon que le pire n’est pas le maximum de souffrances et de morts, ou, pour le dire autrement, qu’on ne vit pas pour éviter les unes ou les autres ? Mais alors, pourquoi vivons-nous ? Pour vivre, pour transmettre, pour continuer et transformer ce que nous avons reçu, pour jouir et nous réjouir, pour aimer, pour lutter, pour créer ... Il ne s’agit pas d’éviter la mort ou la souffrance, ni même de les réduire, mais de maintenir et d’accroître la vie, ses plaisirs, ses joies. C’est ce qui donne raison à Spinoza, contre Schopenhauer, ou à la vie, contre le nihilisme. Ce n’est pas le repos qui est bon mais l’effort (conatus), mais la puissance d’exister, l’action, la connaissance, l’amour. C’est pourquoi nous préférons ce monde souffrant à sa fin, même indolore, et nos angoisses de mort à la paix du néant.

La vie est à elle-même son propre but (la vie, non le confort ou la quiétude !), et tel est le secret du courage. Il s’agit non de souffrir le moins possible (car alors le suicide vaudrait mieux, pour l’individu), non de mourir le moins possible (car alors la fin du monde vaudrait mieux, pour l’espèce), mais de vivre le plus possible - malgré la souffrance, malgré la mort, malgré la vie.

Et quoi de plus tonique, en effet, que cette volonté de vivre, et d’aimer la vie, malgré tout ?

Notre paradoxe, qui semble d’abord s’en réclamer, débouche donc sur une récusation du nihilisme. Juger que la vie est un inconvénient (Cioran : De l’inconvénient d’être né), que le monde est un inconvénient (Schopenhauer), cela montre simplement qu’on est incapable de les aimer comme ils sont, c’est-à-dire de les aimer. Cela nous renvoie à Spinoza. Ce n’est pas parce qu’une chose est bonne que nous la désirons, expliquait-il, c’est au contraire parce que nous la désirons que nous la jugeons bonne. Je dirais de même : ce n’est pas parce que le monde est bon que nous l’aimons ; c’est parce que nous l’aimons - et dans la mesure où nous l’aimons - qu’il nous paraît bon.

Parfait ? Certes pas (que de souffrances, que de malheurs, que d’injustices !), et c’est pourquoi il faut aussi le transformer.

Meilleur que tout ? Certes oui - puisqu’il n’y a rien d’autre.

Le réel est à prendre ou à laisser. Qu’on soit parfois tenté de le laisser, c’est ce que signifient le nihilisme et la fatigue. Qu’il y ait plus de joie à le prendre, c’est ce que rappellent le plaisir et l’action.

La fin du monde, qui ne sera rien pour personne, importe moins que le premier matin venu, où tout commence, puisque tout continue. Spinoza encore : « Un désir qui naît de la joie est plus fort, toutes choses égales par ailleurs, qu’un désir qui naît de la tristesse. » Cela nous serve de voeux, amis lecteurs, pour la nouvelle année.


Source
 :
http://www.nouvellescles.com


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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 10:18

 

Au lieu de  vous lamenter sur ce que vous ne pouvez plus faire, réjouissez-vous de ce que vous pouvez encore. 

Un jour, un jeune homme réussit un chef d’oeuvre, qui lui procure argent et gloire ; un musicien compose une chanson qui sera sur toutes les lèvres ; grâce aux nouveaux moyens de diffusion, une jolie fille suscite l’admiration des foules. Ils ne retrouveront jamais un telle fortune : les voilà nostalgiques et amers pour le restant de leurs jours.
Se plaindre de n’être plus, c’est vouloir qu’un éternel remplace les quatre saisons, que les arbres demeurent toujours fleuris et les êtres toujours jeunes. C’est radoter comme ces combattants qui ressassent la période où ils furent des héros ; c’est nier le temps qui passe au nom d’une illusoire éternité. 

Au lieu de vous lamenter sur ce que vous n’êtes plus, soyez encore. Sentant venir la surdité, Beethoven décida de mourir ; sa vie de musicien achevée, pourquoi demeurer parmi les hommes ? Heureusement, il n’en fit rien. Sous le coup du désespoir, il écrivit « La Symphonie Pathétique », l’une des plus belles. Bientôt tout à fait sourd, il continua, pour notre bonheur, à composer en imaginant les accords. 

- Mais je ne suis pas Beethoven ! Je n’ai rien fait, je ne sais rien faire d’important !

- Comment cela ? N’avez-vous pas été un bon comptable, un bon menuisier ?

- Si bien-sûr ...

- Vous avez eu une compagne, des enfants, des amis ; vous avez aimé, souffert, rêvé, que voulez-vous de plus ! A quelqu’un qui se plaignait de n’avoir rien fait de sa journée, Montesquieu rétorqua : « Vous avez vécu,  n’est-ce pas assez ? ». 

Etes-vous sûr, du reste, que ce que vous avez été ne continue pas à agir aujourd’hui ?
Comme beaucoup d’enseignants, je reçois, de temps en temps, une de ces lettres qui consolent de tout. Ainsi, l’un de mes anciens élèves m’a écrit pour me rappeler une phrase que j’aurais prononcée il y a quarante ans : elle lui a toujours servi de devise !
Un jeune physicien affirmait avec dédain que, lorsqu’il mourut, le grand Einstein était « fini » depuis vingt ans. C’est vrai, répondit un autre savant, il ne produisit plus rien de notable, mais tout ce qui s’est fait après lui n’aurait pu être sans lui. 

Vous ne pouvez plus être ce que vous avez été ? Alors il est urgent de vous réjouir, et d’organiser ce qui reste. Au lieu de vivre dans le souvenir, fréquentez le présent, même s’il vous étonne ou vous heurte. Vous placez Mozart au rang des dieux ? Mais l’invention musicale ne s’est heureusement pas arrêtée au XVIIIème siècle ! Vous ne comprenez plus les danses actuelles ? Mais vous pouvez être indulgent envers ceux qui s’en délectent. Vous ne pouvez plus pratiquer de sport violent, mais vous pouvez jouer aux boules, et voyager, vous intéresser à l’archéologie ou la numismatique. 

Deux sentiments s’affirment avec l’âge : celui de l’inéluctable, et celui du rassasiement sans lequel le premier serait de la résignation ou du désespoir. Les deux ensemble font la relative sagesse de l’âge, et sa dignité. 
On s’est demandé pourquoi, en pleine gloire, Greta Garbo a définitivement renoncé au cinéma. On a tout supposé, de la dépression nerveuse à la maladie de peau. Pourquoi ne pas lui prêter ce simple, et courageux, bon sens ? Plus qu’une grande actrice, elle incarnait un mythe, celui d’une éternelle séduction féminine. L’âge venant, elle savait qu’elle ne le serait bientôt plus. N’était-il pas plus raisonnable de quitter la scène pour ne pas se transformer, comme l’héroïne de « Sunset Boulevard », en une pitoyable mythomane ? Ou, comme certains boxeurs prestigieux, en figurant dans quelque cirque ? 

Vous avez eu de la chance d’accomplir votre cycle naturel, de remplir votre fonction : la graine s’est transformée en plante, la plante, à son tour, a donné des fleurs, puis des graines. Lorsqu’il vous vient quelque mélancolie, regardez vos films, caressez vos livres, ou regardez vos enfants. Réjouissez-vous de ce que vous avez été, de vos succès, et même de vos échecs dont maintenant vous pouvez sourire, des êtres que vous avez connus, des pays que vous avez visités, des chefs-d’oeuvre qui vous ont enthousiasmé. Dites-vous que vous avez eu votre part, et remerciez le ciel comme après un bon repas. 

(Albert Memmi)

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 10:05

 

Il faut prendre des risques, disait-il. Nous ne comprenons vraiment le miracle de la vie que lorsque nous laissons arriver l’inattendu.

Chaque jour, Dieu nous donne, avec le soleil, un moment où il est possible de changer tout ce qui nous rend malheureux. Chaque jour, nous feignons de ne pas nous rendre compte que ce moment existe, nous faisons semblant de croire qu’aujourd’hui est semblable à hier et sera semblable à demain. Mais l’être qui fait attention au jour qu’ill est en train de vivre découvre l’instant magique. Celui-ci peut être caché dans la minute où, le matin, nous mettons la clé dans la serrure, dans l’intervalle de silence qui suit le repas du soir, dans les mille et une choses qui nous paraissent toutes semblables. Mais cet instant existe, un instant où toute la force des étoiles passe par nous et nous permet d’accomplir des miracles.

Le bonheur est parfois une bénédiction – mais, le plus souvent, c’est une conquête.
L’instant magique de la journée nous aide à changer, nous pousse à partir en quête de nos rêves. Nous allons souffrir, nous allons traverser de mauvaises passes, mais ce sont là des périodes transitoires, qui ne laissent pas de traces. Et plus tard, nous pourrons regarder en arrière avec fierté et avec foi.
 
Malheureux celui qui a eu peur de prendre des risques. Car celui-là ne sera peut-être jamais déçu, ne connaîtra peut-être pas la désillusion, ne souffrira pas comme ceux qui ont un rêve à poursuivre. Mais quand il regardera derrière lui (car nous en venons toujours à regarder en arrière), il entendra son cœur lui dire : " Qu’as-tu fait des miracles que Dieu a semés sur tes jours ? Qu’as-tu fait des talents que le Maître t’a confiés ? Tu les as enterrés tout au fond d’un trou parce que tu avais peur de les perdre. Alors, c’est ce qui te reste maintenant : la certitude d’avoir perdu ta vie. "

Malheureux celui qui entend ces paroles. C’est alors qu’il croira aux miracles mais les instants magiques de l’existence seront déjà passés.
 
(Paulo Coelho, Sur le bord de la rivière Piedra je me suis assise et j’ai pleuré)


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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 09:56

 

Soukha [bonheur] est étroitement lié à la compréhension de la manière dont fonctionne notre esprit et dépend de notre façon d'interpréter le monde, car, s'il est difficile de changer ce dernier, il est en revanche possible de transformer la manière de le percevoir.
 
Je me souviens d'un après-midi où j'étais assis sur les marches de notre monastère au Népal. Les orages de la mousson avaient transformé le terre-plein en une étendue d'eau boueuse et nous avions disposé des briques pour pouvoir la franchir. Une amie se présenta au bord de l'eau, regarda la scène d'un air dégoûté, et entreprit la traversée en rouspétant à chaque brique. Arrivée devant moi, elle leva les yeux au ciel en s'exclamant : "Pouah ... Imagine que je sois tombée dans cet infâme bourbier ! Tout est si sale dans ce pays !" La connaissant bien, j'acquiesçai prudemment, espérant lui offrir quelque réconfort par ma sympathie muette.
Quelques instants plus tard, une autre amie, Raphaële, se présenta à l'entrée de la mare. Elle me fit un petit signe, puis entreprit de sautiller de brique en brique. "Hop, hop et hop ..." chantonnait-elle, et elle atterrit sur la terre ferme en s'exclamant : "Comme c'est amusant !", les yeux pétillant de joie, ajoutant : "Ce qu'il y a de bien avec la mousson, c'est qu'il n'y a pas de poussière."

Deux personnes, deux visions des choses; six milliards d'êtres humains, six milliards de mondes.

(Matthieu Ricard, Plaidoyer pour le bonheur)

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3 décembre 2010 5 03 /12 /décembre /2010 21:02

 

Du bon usage de la photographie moderne

Pendant longtemps je n’ai pas aimé la photo. J’ai toujours trouvé non naturel le fait de trimbaler un appareil photo avec soi et de s’arrêter pour prendre des photos. Pour moi les souvenirs s’inscrivent dans la mémoire et n’ont pas besoin d’être fixés.

Mais voilà, récemment je me suis acheté un appareil photo numérique (oui moi aussi j’ai désormais un appareil photo numérique). Du coup je me suis replongé dans cette question qui m’a toujours taraudé : pourquoi fait-on des photos ? Quand faut-il faire des photos ? Qu’est-ce qui mérite d’être photographié ? Est-ce qu’une photo est là pour décharger notre esprit d’un souvenir, nous permettre de stocker à l’extérieur de nos têtes des choses que nous avons vues ? Qu’est-ce qui mérite d’être photographié lorsqu’un appareil numérique au ventre illimité peut indéfiniment brouter le monde ?  

L’autre jour, en gare de Rennes j'ai pensé ça : j’étais à Rennes, c’était un vendredi après-midi de novembre, tout était à la fois très banal et familier, une gare SNCF, et en même temps exceptionnel puisque je n’étais jamais allé à Rennes auparavant et que je ne prends somme toute pas le train tous les jours etc. Que resterait-il plus tard de ce moment de ma vie, de ce vendredi après-midi quelconque où je me suis trouvé en gare de Rennes ? Probablement rien. Alors j’ai sorti mon appareil photo et j’ai photographié ça, des bouts insignifiants d’une gare insignifiante en ce jour insignifiant. Je n’ai pas essayé de rendre la photo jolie, d’attendre que quelque chose se passe, de guetter l’instant magique ; juste conserver ce qu’à un moment donné j’ai vu.
 

 


Ainsi est née ma première série des NIM : les Non-Inoubliables Moments. Depuis, j’essaye d’élaborer une définition exacte du concept de NIM. Voici où j’en suis de ma réflexion:

  • Un NIM est un moment qui ne laissera probablement, spontanément, aucune empreinte dans notre mémoire.
  • Nous avons toujours tendance à faire des photos des moments mémorables. Or les moments mémorables dès lors qu’ils le sont vraiment, s’accrochent spontanément à notre mémoire et n’ont pas besoin d’être embaumés, recadrés et réduits dans une photo.
  •  En photographiant ces Non-Inoubliables Moments, on les rend mémorables, on en conserve un écho, voire on les mythifie. Les NIM sont des vrais moments de notre vie et nous n’allons pas décharner nos vies au point de n’en conserver que des images de vacances et d’anniversaires.


Qu’est-ce qu’un Non-Inoubliable Moment :
 

  • Un NIM est un moment c'est-à-dire qu’il doit pouvoir être circonscrit dans le temps et dans l’espace. Par exemple rouler en voiture n’est pas un NIM parce que c’est une succession de moments. Etre arrêté à un embouteillage peut être un NIM. (à moins de faire des NIM vidéo, mais je n’ai pas de caméra vidéo alors je n’ai pas réfléchi à la question).
  • Un NIM est un moment banal mais malgré tout exceptionnel. Les choses que nous voyons ou nous faisons tous les jours ne sont pas des NIM. Le NIM est un moment rare.


Comment consommer des NIM : faire un slideshow aléatoire de ses photos de NIM comme économiseur d’écran de son PC, avec une cadence rapide et sans effets de transition. On raconte souvent qu’au moment de mourir on voit défiler toute sa vie en accéléré devant ses yeux. Avec ce slideshow de NIM vous recréez pratiquement la même chose sans avoir besoin de mourir.


(rafi Haladjian, http://www.rafi.com/)

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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 15:37

 

Lao Tseu, Chine, VIème siècle avant J.-C., avait écrit :

 

Pour qu'il y ait la paix dans le monde, il faut que les nations vivent en paix.
Pour qu'il y ait la paix entre les nations, les villes ne doivent pas se soulever l'une contre l'autre.
Pour qu'il y ait la paix dans les villes, les voisins doivent se comprendre.
Pour qu'il y ait la paix entre les voisins, il faut que l'harmonie règne au foyer.
Pour qu'il y ait la paix chez soi, il faut la trouver dans son propre cœur.

 


 

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