… comme si elle avait été écrite pour toi !
Surprendre au petit déjeuner, extrait du film Hitch avec Will Smith
… comme si elle avait été écrite pour toi !
Surprendre au petit déjeuner, extrait du film Hitch avec Will Smith
La grâce des enfants, c'est tout simplement la grâce de vivre. Nous sommes tous également doués pour la grâce, mais certains de nous, sont arrêtés, empêchés très tôt.
Il y a des enfants qui se précipitent dans l'image d'un des parents et qui s'y retrouvent bientôt privés d'air, affolés. Ceux dont on dit plus tard : qu'est-ce qu'il ressemble à son père. Cette ressemblance est la plus pauvre qui soit. La bonne destinée, le clair chemin pour l'enfance, c'est plutôt de ressembler à la vie, c'est à dire ne ressembler à rien, à personne. [...]
La vie est plus grande que nos vies. La vie n'est pas dans tel corps, telle figure et telle chose ... elle est mobile, fluide, imprenable ... la vie, c'est la circulation infinie d'un visage à une parole, d'une parole à un silence, d'un silence à une étoile, d'une étoile à un visage. Le CONTRAIRE de l'identification à un rôle, un espace, un nom. [...]
(Christian Bobin)
Ma découverte de la beauté est quelque chose d'assez récent. J'avais lu dans un livre de Philip K. Dick, une phrase qui disait :
"Selon la religion zoroastrienne, - religion qui existait en Iran et à l'origine de beaucoup de nos religions actuelles - le but de Dieu est de générer de la beauté".
C'est en lisant cela que je me suis demandé si toute la création ne concourait pas justement, à faire de la beauté. Jusque là, en temps qu'ancien journaliste scientifique, mon idée était que tout participait à la complexité. Mais la complexité doit aussi aboutir à quelque chose, d'où cette idée que la complexité a pour objectif d'aboutir à la beauté.
Et là, j'en arrive à une autre notion qui m'est venue après avoir découvert cette phrase de Dick sur la communication - elle est affreuse cette phase. Je me suis dit : "Il faut que je m'entoure de gens qui soient beaux".
Mais beau, ça ne signifie pas seulement beau physiquement, ça veut dire beau intellectuellement. Les gens beaux intellectuellement ou physiquement vous enrichissent et il n'y a aucune raison d'être entourés de gens qui vous sapent le moral, qui vous prennent votre énergie ou qui vous affligent avec leurs problèmes, qui pataugent dans la boue et qui sont contents de patauger dans la boue. Il vaut mieux fréquenter des gens qui sont sortis de la boue et essayer d'approcher des gens qui sont eux-mêmes dans la beauté. C'est une idée qui m'a traversé l'esprit.
Cela dit, je ne suis pas arrivé à la mettre en place. J'ai toujours dans mon entourage, un mélange de cour des miracles et de gens à l'esprit extrêmement éveillé. Idée non réalisée parce que je n'arrive pas à aller jusqu'au bout, peut-être parce que je trouve cette idée trop élitiste. Ce serait trop dur envers ceux qui ne sont pas porteurs de beauté.
Globalement, je suis un humaniste et j'aime les humains, même morbides ou bizarres. En fait, ils m'intéressent. Peut-être est-ce une déformation professionnelle de ce métier : j'aime voir l'humanité telle qu'elle est, et pas forcément telle que je voudrais qu'elle soit.
(Bernard Werber)
C'est évidemment un des mots les plus galvaudés, les plus vastes. Dès qu'on le prononce c'est comme si on agitait une sonnette. Tout le monde est d'accord : vive la liberté ! Or, on ne sait pas ce que c'est.
Françoise Dolto disait que la santé c'est le silence des organes. Je dirai que la liberté c'est le silence des contraintes. Les organes sont là quand même, et les contraintes aussi, mais ça vous fout la paix.
Quand on est sur une plage, ou sur le haut d'une montagne, on a tout à coup le sentiment d'être libre. On sait bien qu'il y a la ville en bas, et le percepteur qui vous attend, tout cela ... Mais c'est un moment comme ça, où tu es en pleine relation avec ta condition, cette merveilleuse condition humaine, le cosmos et la nature. C'est le silence. Tu n'as pas faim, pas soif. Ce n'est pas le moment d'y penser - ça va revenir ! Donc on a une impression de liberté. Et puis, surtout, les autres ne sont pas en train de vous dicter votre conduite.
(Madeleine Chapsal)
Photographie : Menestreor
L'imagination c'est la liberté, c'est s'affranchir de toutes les conventions, de toutes les contraintes. L'imagination c'est la folie. Il n'y a pas d'imagination sans refus de la normalité, sans folie, sans démesure, sans mégalomanie, sans dépassement de soi-même, sans délire. C'est certainement, là aussi, une façon de voyager virtuellement. L'imagination est un voyage auquel tout homme a droit. (Jacques Attaly)
"Nous étions seuls, ma mère et moi, debout, accoudés à une fenêtre ; de là, le jardin intérieur de la maison où nous logions, se présentait à nos regards, c'était à Ostie, près des bouches du Tibre, à l'écart des agitations, après les fatigues d'un long voyage ; nous y refaisions nos forces pour la traversée. Nous parlions ensemble dans un tête-à-tête fort doux. Nous nous demandions ce que pourrait être la vie éternelle."
Conversation entre Monique et son fils, Augustin d'Hippone (354-430)
Commencez toujours par chercher le bonheur. Celui-ci ne peut venir que de l'intérieur. Personne ne peut nous rendre heureux. Le bonheur provient en effet de l'amour que nous exprimons. Ce n'est pas parce que les autres nous aiment que nous sommes heureux mais parce que nous les aimons. Tout ce qui existe est destiné à être aimé, y compris nous-mêmes. Quand l'amour de soi est conditionnel, il en va de même pour celui que l'on porte à autrui. Mais comme nous avons été blessés, nous commençons par nous refuser cet amour à nous-mêmes puis à autrui aussi. Voilà pourquoi l'amour de nous-mêmes doit être notre but premier. Quand on s'aime suffisamment, on n'a pas besoin de l'amour d'autrui. Ainsi, quand vous entamerez une relation, ce sera parce que vous le désirerez et non pas parce que vous en aurez besoin. Car si vous êtes dans le besoin, on peut vous manipuler. Quand on est heureux, on n'a pas besoin qu'autrui nous rende heureux. Ainsi, on peut partager son bonheur plutôt que sa solitude. L'amour de nous-mêmes conduit les autres à nous aimer aussi. Les gens sont naturellement attirés par ceux qui sont en paix avec eux-mêmes.
(Don Miguel Ruiz, Au-delà de la peur)
James Jean, Maze, 2008
Attribuée à tort à Gabriel Garcia Marquez, cette lettre d’adieu, intitulée La Marioneta, a été écrite par un ventriloque mexicain, Johnny Welch, avocat de profession, spécialisé en criminologie et entré comme amateur dans le monde du spectacle.
Il avait publié cette lettre en 1996 dans son livre "Lo que me ha enseñado la vida" (Ce que la vie m'a appris).
Si pour un instant Dieu oubliait que je suis une marionnette en chiffon et qu'il m'offre un morceau de vie, je profiterais de ce temps le plus possible. Je suppose que je ne dirais pas tout ce que je pense, mais en définitive, je penserais à tout ce que je dis. Je donnerais une valeur aux choses, pas pour ce qu'elles valent, mais pour ce qu'elles signifient. Je dormirais peu, je rêverais plus, je crois que chaque minute passée les yeux fermés représente soixante secondes en moins de lumière. Je marcherais quand les autres s'arrêtent, je me réveillerais quand les autres dorment.
Si Dieu m'offrait un morceau de vie, je m'habillerais simplement, me déshabillerais sous le soleil, en laissant nu non seulement mon corps, mais aussi mon âme. Je prouverais aux hommes combien ils se trompent en pensant qu'on ne tombe plus amoureux en vieillissant et qui ne savent pas qu'on vieillit lorsqu'on cesse de tomber amoureux. Je donnerais des ailes à un enfant, mais je le laisserais apprendre à voler seul. J'enseignerais aux vieux que la mort ne vient pas avec l'âge, mais avec l'oubli.
J'ai appris tant de choses de vous, vous les hommes ... J'ai appris que tout le monde veut vivre au sommet de la montagne, sans savoir que le véritable bonheur réside dans la manière de l'escalader. J'ai appris que quand un nouveau-né serre fort de son petit poing, pour la première fois, la main de son père, il le retient pour toujours. J'ai appris qu'un homme n'a le droit d'en regarder un autre de haut que pour l'aider à se lever. J'ai appris tant de choses de vous, malheureusement elles ne me serviront plus à grand chose, car lorsqu'on me rangera dans ce coffre, je serai malheureusement mort.
Dis toujours ce que tu sens et fais ce que tu penses. Si je savais que je te vois dormir aujourd'hui pour la dernière fois, je t'embrasserais très fort et je prierais le Seigneur pour pouvoir être le gardien de ton âme. Si je savais que ce sont les dernières minutes où je te vois, je te dirais "je t'aime", sans présumer bêtement que tu le sais déjà. Il y a toujours un lendemain et la vie nous donne une autre occasion de faire bien des choses, mais si jamais je me trompe et que je n'ai plus que ce jour, j'aimerais te dire combien je t'aime et que je ne t'oublierai jamais.
Le lendemain n'est garanti à personne, qu'il soit jeune ou vieux. Aujourd'hui peut être le dernier jour où tu vois ceux que tu aimes. N'attends pas, fais-le aujourd'hui, car si demain ne vient pas, tu regretteras sûrement de n'avoir pas pris le temps d'un sourire, d'une caresse, d'un baiser, car tu étais trop occupé pour pouvoir faire plaisir.
Garde près de toi ceux que tu aimes, dis-leur à l'oreille combien tu as besoin d'eux, aime-les et traite-les bien, prends le temps de leur dire "je regrette", "pardonne-moi", "s'il te plaît, "merci" et tous les mots d'amour que tu connais. Personne ne se souviendra de toi pour tes pensées secrètes. Demande au Seigneur la force et la sagesse de les exprimer. Montre à tes amis et aux êtres chers combien ils sont importants pour toi.
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